Le « kid de Minneapolis », figure incontournable de la pop et l’un des plus grands musiciens de sa génération, est mort à l’âge de 57 ans.
Il était 19:08, sur Twitter. Les gazouillements parlaient, entre autres, de TPMP à Las Vegas.
Puis vint ce tweet, qui restera sans doute dans la légende. Déclenchant une nuée de tweets folles : 1,29 millions à 19:41, soit 40 minutes après l’annonce officielle de sa mort !
Le légendaire chanteur Prince est mort à l’âge de 57 ans dans sa résidence de Minneapolis, Paisley Park.
Tout d’abord annoncé par le site américain TMZ, son décès a été confirmé par son attaché de presse.
Le shérif du comté où réside la star a tweeté qu’une « enquête était ouverte pour un décès à Paisley Park », sans pour autant donner d’identité.
L’artiste souffrait d’une forte grippe depuis déjà quelques semaines. Il avait notamment été hospitalisé en urgence la semaine dernière à la suite d’un concert à Atlanta. Après quelques jours de repos, il avait repris le cours de sa tournée « A piano & a microphone ».
Le rival de Michael Jackson
Prince a été l’un des plus grand musiciens des années 80 et 90, avec des tubes comme Purple Rain, Cream, Girls & Boys, Kiss, qui ont fait danser le monde entier, mêlant riffs de guitare et rythmes funk.
Mesurant moins d’1,60 m mais avec une personnalité surdimensionnée, celui qui était parfois présenté comme un rival de Michael Jackson était une véritable bête de scène, au style dandy et jouant sur l’androgynie sexuelle.
Alors qu’il avait commencé une série de concerts, il avait aussi annoncé le mois dernier qu’il allait publier ses mémoires, dont son éditeur prédit qu’ils seront « anticonformistes ».
Un nouveau défi artistique
Le musicien, né sous le nom de Prince Nelson, vivait toujours en périphérie de Minneapolis. Il était resté prolifique et s’était récemment converti au streaming, estimant qu’internet lui donnait plus de liberté artistique.
Plus connu comme guitariste, chanteur et danseur, Prince a récemment organisé des concerts dans ses studios de Paisley Park, dans le Minnesota, et en Australie, durant lesquels il a joué du piano en solo, déclarant qu’il voulait se confronter à un nouveau défi artistique.
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